Google vs Oracle ou comment contrefaire des lignes de codes au nom du fair use

“Google’s copying of the API to reimplement a user interface, taking only what was needed to allow users to put their accrued talents to work in a new and transformative program, constituted a fair use of that material”

Dans la continuité de la longue série d’impunité dans la violation des droits des tiers par Google, c’est aujourd’hui Oracle la victime d’une stratégie menée depuis 20 ans qui consiste à se développer en vampirisant les créations des autres tout en prétendant être innovant et agir dans l’intérêt général. Après la violation des droits d’auteurs et des droits voisins des auteurs, journalistes, producteurs, éditeurs, etc., Google a violé les droits sur les codes informatiques développés par Oracle et n’est pas condamnée au seul motif de l’intérêt du public, une exception au copyright US dénommée “fair use”.

Dommage car pour une fois qu’un éditeur avait la puissance financière pour ne pas être contraint de transiger et résister aux 10 ans de procès imposés par Google …

Quant à la portée de cette décision sur l’innovation, je ne vois plus top l’intérêt d’investir des millions dans les développements informatiques et dans leur protection si il suffit de copier les innovation des tiers sans leur autorisation et de les intégrer dans ses propres développements.

La bonne nouvelle est que vous allez pouvoir copier aux Etats-Unis les codes développés par Google au nom de l’intérêt du public.

Merci Google !

 

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https://www.hollywoodreporter.com/thr-esq/supreme-court-hands-google-a-landmark-win-and-hollywood-a-huge-concern

 

https://www.theverge.com/2021/4/5/22367851/google-oracle-supreme-court-ruling-java-android-api