Trop de Tintin, de Dalton et de Titeuf pour les enfants à la télévision ? C’est ce que pense la SACD, la société gérant les droits d’auteur des réalisateurs et des scénaristes. Depuis le début de l’année, elle a engagé une campagne pour convaincre les producteurs de soutenir davantage les créations originales, déclenchant l’ire des éditeurs. Début juillet, le Syndicat national de l’édition (SNE), a dénoncé les « attaques » contre les adaptations d’œuvres littéraires. Derrière cette bataille se cache une question de gros sous : en cas d’adaptation d’une BD ou d’un roman, les scénaristes et réalisateurs doivent partager le gâteau avec l’auteur de l’œuvre originale, car « une part du droit d’auteur lui revient », explique la SACD. Elle serait de 20 % en moyenne, selon la SCELF, la société de gestion des droits des éditeurs. Depuis l’été dernier, des négociations ont été ouvertes avec les éditeurs « pour mieux adapter la rémunération en fonction de la fidélité de l’adaptation, avec une grille de critères : le nombre de personnages ou de lieux repris, etc.», explique Nathalie Piaskowsi, directrice générale de la SCELF.
http://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/021217522518-france-televisions-bataille-autour-des-adaptations-litteraires-1138415.php#xtor=RSS-2004