Une enquête du New York Times analyse la manière dont la direction de Facebook a réagi aux scandales de l’ingérence russe lors de l’élection de Donald Trump, de l’affaire Cambridge Analytica et de la faille de sécurité qui a compromis les données de 126 millions d’utilisateurs.
Le NYT révèle que Facebook savait que la Russie opérait sur son réseau social dès le printemps 2016, soit avant la tenue des élections américaines. Ce n’est qu’en novembre 2017 que l’entreprise a finalement reconnu publiquement les faits. La veille de la parution des enquêtes des journalistes sur l’affaire Cambridge Analytica, Facebook aurait décidé de reconnaître publiquement la faille de sécurité dont a profité l’entreprise britannique à des fins de manipulation électorale en faveur de Trump et du Brexit. Quand à son agence, Definers Public Affairs, elle a publié de fausses informations…
Il n’est donc pas étonnant que Facebook soit aujourd’hui l’entreprise en laquelle les internautes ont le moins confiance quand il s’agit de la protection de leurs données personnelles.
https://www.nytimes.com/2018/11/14/technology/facebook-data-russia-election-racism.html
https://www.nytimes.com/2018/11/12/technology/facebook-data-privacy-users.html
https://www.blogdumoderateur.com/facebook-confiance-utilisateurs
http://fortune.com/2018/11/08/mark-zuckerberg-facebook-reputation/