Après l’étude d’octobre 2024 de l’ARCOM et l’ADEME sur l’impact environnemental des pratiques audiovisuelles, l’Observatoire européen de l’audiovisuel vient également de publier une étude sur la transition verte dans le secteur audiovisuel.
Indépendamment de la question de l’impact environnemental du transport du matériel, de la consommation, de la construction des décor, etc., le passage d’un monde audiovisuel reposant sur des copies physiques à celui de contenus en ligne et de diffusion en streaming pouvait donner l’impression que les progrès technologiques avaient résolu les problèmes environnementaux de fabrication, distribution et recyclage des supports audiovisuels (VHS, DVD, BlueRay, etc.). Or, l’étude de l’impact environnemental des supports de distribution physiques révèle que leur impact environnemental diminue considérablement à chaque fois qu’ils sont visionnés, étant donné que leur impact provient principalement de leur production plutôt que de leur utilisation. Regarder un DVD plusieurs fois réduit considérablement son impact sur l’environnement, par rapport à la lecture en streaming du même film autant de fois. Si l’utilisateur ne ressent pas directement l’impact de sa consommation audiovisuelle sur l’environnement, la consommation audiovisuelle s’appuie sur des centres de données très énergivores qui consomment de grandes quantités d’eau et produisent des émissions de carbone.