Une enquête du Groupement Européen des Sociétés d’Auteurs et Compositeurs (GESAC) souligne le déséquilibre des revenus entre plateformes, labels et auteurs/compositeurs/éditeurs et une absence de diversité. Les Société de Perception et de Répartition des Droits (SPRD) paient le prix de leurs choix stratégiques.
Selon l’enquête, 30% des revenus générés sont captés par les plateformes de streaming, 55% par les labels, contre 15% aux auteurs et éditeurs. Ce qui traduit un déséquilibre dans le partage des revenus.
Mais qui a négocié l’assiette et le taux de rémunération des créateurs ? Ceux qui aujourd’hui s’en plaignent.
Nous étions que quelques uns à défendre un nouveau modèle de rémunération dans les années 2000 mettant les consommateurs et SPRD au coeur du dispositif. Mais le mécanisme de licence globale notamment défendu à l’époque par la Société de perception et de distribution des droits des artistes-interprètes (SPEDIDAM) et son brillant directeur juridique Lionel THOUMYRE a été violemment combattu et remplacé par l’HADOPI et des Contrats Généraux de Représentation et de Reproduction déséquilibrés au profit des grandes plateforme internationales.
Les résultats de cette stratégie sont parfaitement décrits dans le rapport du GESAC.