Au printemps 2017, l’important mouvement social survenu en Guyane a mis en lumière la forte attente d’équipements publics de la population. Le plan d’urgence pour la Guyane a été mis en place pour aider à résoudre les problèmes économiques et sociaux .
Plusieurs mesures ont été mises en œuvre, notamment le versement de centaine de millions d’euros à la collectivité territoriale de Guyane (CTG), un processus de cession du foncier, l’installation d’un escadron de gendarmes mobiles à demeure à Cayenne, le classement de Saint-Laurent du Maroni en zone de sécurité prioritaire, des moyens supplémentaires contre la pêche illégale ou le trafic de stupéfiants, etc. En contrepartie d’un accompagnement financier exceptionnel, la collectivité s’engageait à améliorer sa performance et sa gestion. En 2019, la Cour avait pu constater que les mesures de première urgence avaient été respectées par l’État, permettant à la CTG de sortir de la crise aiguë. L’amélioration de la performance de sa gestion n’était en revanche pas suffisante.
La rentrée scolaire 2023 a vu l’ouverture des premiers établissements scolaires, rendant enfin tangible pour la population les engagements du plan d’urgence en faveur de la Guyane.
En revanche, malgré plusieurs réformes structurantes, la Cour des comptes estime que la baisse des charges de personnel et l’amélioration de la qualité comptable ont insuffisamment progressé et que les fragilités en matière de commande publique présentent un niveau de risque élevé.
https://la1ere.francetvinfo.fr/guyane/mise-oeuvre-du-plan-urgence-guyane-553353.html
https://www.la-croix.com/Economie/France/Le-plan-durgence-Guyane-bien-engage-2018-09-07-1200967097
https://la1ere.francetvinfo.fr/plan-guyane-80-mesures-urgence-realisees-annick-girardin-580559.html