Avant de vous faire partager notre aventure, nous souhaitions remercier parents, amis et collègues qui après avoir supporté notre présence doivent endurer notre absence.
Un grand Big Up en particulier à Marie-Thérèse et Michel qui s´occupent de Cachou, à Christine et Jean qui doivent prendre des cours d’informatique …, à Rico qui aurait du boulot dans la région, aux Simic, aux Bilous, à Minerve et Bruno, à Zack et Anna qui n’auront pas de baby-sitter, aux Douarche, à Ivan et Dom qui nous ont soutenu dans des moments difficiles et à tous les autres qui ne nous en voudrons pas de ne pas les citer.
Le vol Paris-Bangkok était top: belles hôtesses et longues discussions avec un français d’origine indienne se rendant en Inde pour le mariage de sa sœur. Maden est à la fois entraîneur de basket et danseur. Fourmillant de projets, il a créé un nouveau sport avec d’autres jeunes de Sarcelles, le Never Blink, mélange de basket et de danse. Nos chemins se sont séparés à Dubaï, pays où cohabitent étrangement Islam et alcool, présents partout dans cet immense aéroport. Autre paradoxe, nous sommes au milieu du désert et de l’eau coule en cascade sur tous les murs. Le Las Vegas de l’absurde.
Enfin arrivés à Bangkok, nous avons profité de la piscine sur le toit de l’hôtel avant de partir au petit matin pour 8h de bus vers Siem Reap au Cambodge, la ville des temples d’Angkor. Nous y sommes tellement bien que nous avons décidé d’y rester, de prendre notre temps pour visiter les alentours et les nombreux temples, suivant les conseils de Renaud, ami d’enfance du cousin Thibaud. Originaire de Villeneuvette dans l’Hérault, Renaud vit au Cambodge depuis plus de 10 ans et a ouvert un restaurant français gastronomique (le café Abacus).
Avant de commencer la visite des temples, nous avons parcouru à vélo la ville et ses environs. Renaud nous a expliqué le code de la route cambodgien : priorité aux camions, aux voitures, aux motos puis aux vélos et piétons. Le principe est de suivre une trajectoire tranquillement, sans s’arrêter et sans regarder derrière soi. Tu t’arrêtes aux feux quand il y a la police (et encore). A notre grande surprise, cela fonctionne. C’est l’anarchie organisée dans laquelle se mêlent voitures, camions, vélos, tuk tuk, vendeurs ambulants…
Le loueur de vélo nous a expliqué comment la langue française a quasiment disparu de ce territoire. D’abord, les Khmers rouges ont exterminés la population instruite et francophone. Puis l’ONU a encouragé l’apprentissage de l’anglais en promettant des salaires plus élevés à ceux qui maîtriseraient l’anglais. En quelques mois, tous les cambodgiens se sont mis à parler anglais. Le paradoxe est qu’aujourd’hui, ce sont les guides francophones, plus rares, qui sont les mieux payés.
Pour notre première sortie, nous avons tenté d’atteindre Tonlé Sap, le lac salé. 40km de route à travers la campagne par 40°. Nous avons traversé des rizières à sec, et un village lacustre sur pilotis, sans une goute d’eau à ses pieds. Cette année, la sécheresse est particulièrement intense. Les villageois n’ont ni eau, ni récolte, ni poisson. Sans parler des immenses barrages sur le Mékong que la Chine exploite sans se préoccuper des pays limitrophes situés en aval. La guerre de l’eau a déjà commencé dans l’indifférence générale.
Nouvel essai : je disais juste que c’était somptueux et que vous voyez 10 fois plus que moi à l’époque. Et aussi que le texte était passionnant et bien écrit. Avec un peu de mauvais esprit, je me demandais si c’était toi ou Anne qui l’avait écrit…
Bon voyage et bon repos en Thaïlande.
Gros bisous,
Mum
Ah, j’oubliais la mauvaise nouvelle : Zlatan quitte le PSG ! mais même là-bas, on doit être au courant
Je suis Chinoi , et j’adores étudier Françai.
« Puis l’ONU a encouragé l’apprentissage de l’anglais en promettant des salaires plus élevés à ceux qui maîtriseraient l’anglais. »
Serait-t-il un erreur? il faut dire que « à ceux qui maîtriseraient Français »