Après 8h de trajet en bus puis en ferry, nous sommes arrivés sur  l’île de Penang, connue pour sa ville principale Georgetown.

 Inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco en 2008, le centre historique de Georgetown se caractérise par de vieilles rues avec des shophouses restaurées d’influences culturelles diverses. En 2013, Georgetown a invité plusieurs artistes à peindre des fresques de toutes tailles sur les façades des vieilles maisons. Nous nous sommes amusés, comme la plupart des touristes, à en repérer quelques unes, comme le chat rêveur ou les enfants sur la bicyclette.

Penang étant une île, nous pensions y voir de merveilleuses plages comme celle de Batu Ferringhi, qui était autrefois parmi les plus belles et les plus sauvages de Malaisie. Mais le développement immobilier et la pollution des eaux ont rendu ce lieu beaucoup moins attractif. A son extrémité occidentale, on y trouve cependant un beau  parc national avec un jardin aux épices et une ferme aux papillons. Un endroit poétique où nous avons déambulé parmi des centaines de spécimens qui voletaient autour de nous .

Sur la colline dominant Georgetown se dresse le temple Kek Lok Si, le monastère de la Suprême Béatitude, habité par des moines et des nonnes,  et considéré comme le plus grand d’Asie du Sud-Est. Nous commençons par traverser le hall des bodhisattvas, des bouddhas qui ont renoncé au nirvana pour demeurer près des humains afin de les aider en répondant à leurs prières. Ce sont les saints du bouddhisme. Le swastika qu’ils portent sur la poitrine (à ne surtout pas confondre avec la croix gamée malgré une troublante ressemblance …) est un très ancien symbole venu de l’Inde représentant la profondeur de la foi, la longévité et la force. Une fois passée les inévitables boutiques de souvenirs (les marchands du temple !) nous terminons notre visite par la terrasse et son beau panorama sur Georgetown et ses environs. C’est là que s’élève une immense statue de Kuan Yin, haute de 30 m. Il s’agit d’un bodhisattvas de la miséricorde et de la compassion, dont l’incarnation est féminine, ce qui est une rareté dans le bouddhisme.

On dit ici que la moitié des habitants de Penang cuisine, l’autre moitié mange. Nous en avons donc profité „pour déguster des plats asiatiques dans un food court, des patisseries au ChinaHouse, du poulet tandoori  et de délicieux lassis indiens au Kapitan, et le double roasted pig du Tek Sen, un restaurant chinois où l’on fait la queue dès 18h45 comme dans un certain endroit de la Porte Maillot …

 

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